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Eleveur #4

Secrets d’éleveurs : la Performance Laitière

UNICOR vous présente une série de 5 portraits d’éleveurs qui culminent dans les classements production de PRIM HOLSTEIN 12.
Ils utilisent tous 1 ou plusieurs aliments de la gamme GALA, correcteurs azotés ou aliments de production avec la technique VivActiv.
Parmi eux, le GAEC DES SOURCES VIVES, meilleure production des éleveurs en traite robotisée, avec une moyenne de 10403 litres.

Voici le GAEC DES SOURCES VIVES, dans les meilleurs élevages en lait brut en salle robotisée.

Michel, David et Anthony MARRE, éleveurs de Prim’Holstein au GAEC DES SOURCES VIVES à LA BASTIDE L’EVEQUE (12)

Bonjour, pouvez-vous nous parler de votre exploitation ?

Le GAEC a été créé en 2015. David produisait sur son exploitation 400 000 litres, Michel et Anthony sensiblement la même chose avec aussi un troupeau de vaches allaitantes. Nous avons conservé ce troupeau de 60 limousines et nous produisons des Veaux d’Aveyron en Label Rouge avec l’OP UNICOR.
En 2015, pour nous faciliter le travail, nous avons fait le projet d’un nouveau bâtiment pour les vaches laitières équipé de 2 robots de traite DeLaval avec Herd Navigator. Les vaches sont sur logettes avec compost pour leur meilleur confort, et la ration est distribuée par l’Optimat DeLaval.
Cela fait 5 ans, depuis février 2016, que nous travaillons dans ce bâtiment. La première année nous avons produit 1 Million de litres et sur la dernière campagne 1.4 Million. L’objectif est de monter à 1.5 Millions pour amortir au mieux tous les investissements. C’est le maximum pour le confort des vaches et le notre. Au-delà, nous serions obligés d’assister les robots, et ce n’est pas notre objectif.
L’exploitation est constituée de

  • 185 ha de SAU
  • 90 hectares d’ensilage herbe : 65 ha pour les VL en RGI + TREFLE, et 25 ha de méteil pois+ vesce+ céréales pour les allaitantes et les génisses.
  • 48 hectares ensilage maïs dont 30ha irriguées
  • 30 hectares céréales
  • Prairie permanente pâturage 35ha

Entre associés, nous nous occupons tous des des cultures et du matériel. Pour les animaux : Michel s’occupe des limousines, des génisses jusqu’à 6 mois et des taries, David gère les génisses de 6 mois au vêlage, l’approvisionnement de l’Optimat et les logettes et Anthony est en charge du suivi des vaches laitières, réalise les IA et l’administratif

Vous utilisez les aliments GALA PRODEA SOYA, GALAZOTE et PROFILAIT MIX MG

Qu’appréciez-vous dans ces aliments ?

On utilise Tx soja 48 ou GALA PRODEA SOYA selon les prix. Avec ce correcteur azoté, les vaches font autant de lait, de très bons taux avec moins de protéines distribuées. Avant l’installation des robots, nous travaillions plutôt avec des matières premières, souvent pour le prix. Tous nos choix d’aliments ont été éprouvés sur le plan économique.
Nous avons commencé à remplacer une partie du tourteau de soja au robot par du GALAZOTE. Chaque robot trait un troupeau. Les productions sont toujours équivalentes. On a vu que le robot avec GALAZOTE faisait rapidement plus de lait, avec la même quantité d’aliment, que le robot avec Tourteau de soja. 
Pour l’aliment de production, PROFILAIT MIX MG, nous l’avons testé parce que nous étions au mois d’avril, nous n’avions plus de céréales et il nous semblait que les vaches avaient du mal à exprimer le pic de lactation. Là aussi, nous avons fait nos comptes. La ration coûtait 40 cts de plus par vache et par jour, mais la marge sur coût alimentaire a progressé d’autant.
Cet aliment est très riche en énergie, avec des matières grasses, pas trop riche en amidon et équilibré sur l’aspect cellulose et acides aminés. Il convient à nos objectifs pour ne pas donner trop d’aliment par vache au robot. Nous sommes à 4.2 kg tout aliment confondu, en moyenne/vache au robot. Les meilleures vaches, au-delà de 40 litres, plafonnent à 8kg avec 3 aliments.
Les vaches démarrent bien leur lactation et tiennent le lait. Il ne faut surtout pas sacrifier la repro. On a amélioré ce critère avec un IVV à 392 jours et 87 jours pour l’IA fécondante.

Benoît BARGUES, technico-commercial UNICOR et Anthony MARRE

Quelles sont les performances du troupeau actuellement et avec quelle ration ?

Le troupeau est jeune, avec 40 % de primipares, il est à l’image d’un troupeau que nous avons étoffé. La production de ce début mars est de 34.5 litres à 42.5 de TB et 33.5 de TP avec un taux d’urée à 290 et 190 000 cellules.
La ration est actuellement composée à l’auge de :

  • Ensilage d’herbe 6kg MSI
  • Ensilage mais 9 kg Msi
  • 3 kg céréales (triticale blé orge) et 2,2 kg GALAPRODEA SOYA + Minéral 270g
  • Foin 1kg
  • Au robot : GALAZOTE 0.87 kg
  • GALAPRODEA 0.73 kg
  • PROFILAIT MIX MG 2.72 kg

Quelles sont vos principaux objectifs à moyen terme ?

Pour monter à 750 000 litres par stalle, sans avoir plus de vaches, on souhaite baisser la proportion de primipares à 30%. Nous voulons faire vieillir les vaches pour arriver à cumul de 40 000 litres sur leur carrière et plus de 12 l par jour de vie. Nous avons déjà bien travaillé l’âge au premier vêlage, à 25 mois, on va essayer de passer à 24 mois.
Il y aura un tri supérieur sur les génisses avec l’aide du génotypage. On va tester nos 30 meilleures sur ascendance et augmenter la proportion du croisement viande.
Pour monter notre niveau génétique, nous avons transféré des embryons et une très bonne génisse est née. On va la collecter avec Auriva sur la station de Denguin.
Nos critères de sélection : fonctionnels, lait + taux, membres et morphologie adaptée aux logettes et au robot. Nous voulons des vaches solides et puissantes sans perdre leur caractère laitier.

Pour une bonne productivité, le confort animal est essentiel. Nous avons installé des tapis sur les aires d’exercice. Pour visualiser les chaleurs, c’est beaucoup mieux. Les vaches sont bien sur leurs aplombs et ne se blessent pas.
Pour le Stress thermique en été nous avons la chance d’avoir une bonne exposition du bâtiment. Les ouvertures se font en automatique et l’ambiance est bonne. En 2020 nous avons incorporé AXION THERMOPLUS dans la ration. Les vaches ne sont pas descendu en dessous de 30 litres alors qu’habituellement, on descend à 27/28 litres sur les périodes les plus chaudes. Le plus difficile sur cette période reste la gestion de la reproduction.

Quels sont vos outils de pilotage ?

Le robot nous donne beaucoup d’indicateurs techniques, surtout avec le Herd Navigator. On détecte les niveaux d’urée en individuel ou par groupes de vaches, les vaches en sub-acétonémie, et les chaleurs.
Bien sûr, le niveau de production par vache et son activité et aussi sa santé mamelle.
Pour le pilotage de la ration, on s’appuie sur les conseils de notre technico-commercial Benoit BARGUES et de Vincent PUECHBERTY. Chaque fois que l’on change de silo, ou que l’on modifie les équilibres des fourrages, on recalcule la ration.
On valide nos choix techniques en fonction du retour économique, aussi, depuis 5 ans, avec UNICOR et l’approche PROGRES, on calcule nos marges sur coûts alimentaires.
Avec ce recul, on voit que le prix du lait est essentiel pour notre marge. Ensuite, c’est le lait produit par vache et les taux. La qualité des fourrages conditionne la complémentation.
Le contrôle laitier valide les indicateurs une fois par an.

Pour ce calcul, nous prenons une valeur sur matière sèche de 100€/T pour l’ensilage de maïs 110€/T pour l’ensilage d’herbe et 80€/T pour le foin. Pour le reste, ce sont des valeurs d’achat ou de prix marché pour la céréale. Ainsi, la marge sur coût alimentaire est de 7.15 €/vache et par jour.

Et pour l’élevage des génisses, et la conduite des taries ?

Les performances d’un troupeau, sont le reflet de tout de tout ce qui est fait sur les jours « improductifs ». La conduite des génisses et des taries est très importante.
On a fortement évolué sur ces conduites avec les conseils d’UNICOR.
Pour les génisses, nous venons également de terminer un essai sur la phase naissance au sevrage. On a testé un plan lacté avec du GALAC DIP. Les résultats sont bons, au niveau sanitaire et croissance.
Pour les vaches taries, nous avons vraiment fait évoluer nos pratiques. On a revu la proportion des fourrages, ajusté la BACA avec START’IN BLOCK qui contient des chlorures et AXION START. Nous avons eu 1 seule fièvre vitulaire sur 140 vêlages et nos départs en lactation sont bien meilleurs.

Vous ensilez de l’herbe et du maïs, quels sont vos points de vigilance ?

Les fourrages sont les premiers aliments de la ration. Pour faire un maximum de lait autonome, il faut tirer le meilleur parti de nous cultures. Depuis l’an passé, nous traitons tous nos silos avec MAGNIVA PLATINUM, un cocktaïl de bactéries pour orienter les fermentations. On a constaté une nette différence. Avant, notre silo d’herbe baissait d’une vingtaine de centimètres. Ce n’est plus le cas. L’ensilage reste d’un très bel aspect, vert foncé et sent bon. Les vaches en consomment davantage et nous ne jetons plus rien. Pareil pour le maïs, il ne chauffe pas ni au silo, ni à l’auge. C’est un investissement, mais pour être autonome en fourrages, c’est important.

Vous faites également partie du réseau Fermes Références CCPA ?

Oui, cela nous intéresse d’évaluer des nouveautés ou de valider l’efficacité des aliments.
Le dernier essai que nous avons fait concerne une alternative au MPG en début de lactation. L’essai a validé, et cela semble être le cas sur les autres essais, l’efficacité de cette alternative très naturelle. UNICOR le commercialisera prochainement.

Qu’appréciez-vous dans les conseils d’UNICOR

La proximité, la disponibilité, la réactivité et la qualité. Benoit nous accompagne sur le suivi des cultures, il connait toutes les parcelles. Pour la ration et la conduite du troupeau on s’appui aussi de spécialistes chez UNICOR.
On apprécie également beaucoup la proximité du magasin, il faut faire jouer l’économie locale !

Nous remercions Michel, David et Anthony MARRE d’avoir répondu à nos questions, et nous leur souhaitons une bonne continuation !

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