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Journée Technique Santé Animale

Le thème de la journée technique sur la santé animale était l’information sur la maitrise sanitaire de la mise-bas des brebis et la gestion de la diarrhée des agneaux.

1. Conditions de sécurité sanitaire

Le vétérinaire a rappelé qu’il y avait trois zones à respecter :

  • La zone d’élevage accessible que par les personnes en contact direct avec les animaux.
  • La zone professionnelle accessible que par les personnes liées au travail de l’exploitation
  • La zone publique accessible par tout le monde.

Dans chaque zone, seules certaines personnes sont habilitées à y accéder ainsi pour éviter l’échange de bactéries ou maladies entre les zones, il est nécessaire d’avoir un espace de nettoyage à l’entrée et à la sortie de chaque zone. De plus, chaque personne entrant doit être équipée correctement pour circuler dans chaque zone : elle doit avoir une tenue spécifique à chaque troupeau ou porter un équipement jetable à usage unique pour ne pas transmettre les maladies d’un élevage à l’autre. Par ailleurs, au moment la mise bas chaque brebis doit être mise en case individuelle pour limiter la transmission des maladies entre les brebis. De même une brebis avortée doit être écartée dès que possible du reste du troupeau. Elle peut être mise avec les brebis de réforme par exemple.

2. La bergerie

Concernant le bâtiment en lui-même, la bergerie doit être ventilée correctement mais sans courant d’air sur les animaux et à une température optimale pour les brebis et les agneaux comprise entre 15 et 25°C et qui ne doit pas dépasser un écart 15°C avec la température extérieure.

3. L’eau

Il y a également une réglementation relative à l’eau en bergerie qui concerne la quantité d’eau ingérée par brebis (entre 8 et 10L d’eau par jour par brebis en période d’agnelage), la température de l’eau, la teneur de l’eau en bactéries, fer, aluminium et chlore.

Les abreuvoirs doivent aussi être correctement positionnés et en assez grande quantité dans la bergerie en fonction du nombre de brebis (il faut 1 abreuvoir pour 1 ou 2 brebis en case et un abreuvoir pour 30 brebis en bergeries). Il est conseillé de relier les abreuvoirs à la terre pour éviter que l’eau soit trop chargée en électricité.

4. Les cases d’agnelage

Il faut curer et pailler régulièrement le bâtiment. Notamment il recommandé de pailler les cases entre chaque brebis et curer et pailler le bâtiment au moins un mois avant l’agnelage.

Il est important d’avoir suffisamment de place pour l’agnelage. La surface en bergerie nécessaire pour une brebis varie en fonction de si elle est vide, à terme, avec un agneau ou plusieurs agneaux.

Il est conseillé de faire des petits lots juste après l’agnelage notamment pour faciliter l’adoption.

Il est aussi important de respecter les conditions sanitaires lors des situations à risques qui nécessitent l’intervention de l’éleveur.

5. Le sel

Le sel doit être en libre disposition même dans les cases d’agnelage pour stimuler la salivation et donc la soif.

Conseil : quand il y a des difficultés à l’adoption d’un agneau, mettre du sel sur le dos de l’agneau aidera la mère à le lécher et donc l’adopter.

6. La brebis

Une brebis en bonne santé = un agneau en forme. En effet, pour éviter ou soigner les principales maladies métaboliques avant la mise bas de la brebis, il faut faire des contrôles quelques semaines avant la mise bas. Pour chacune de ces maladies (toxémies de gestation et hypocalcémie), le vétérinaire a proposé des traitements. Pour éviter ces maladies il faut notamment veiller à l’équilibre de la ration.

7. Soins aux nouveau-nés

Il est important de préparer une pharmacie d’agnelage avant la mise bas et noter toute utilisation sur le registre sanitaire.

8. Colostrum

Le vétérinaire a listé la composition et les facteurs qui influent la qualité du colostrum. En effet, la tétée est l’étape la plus importante de la vie d’un agneau ainsi pour une mère avec un état de santé sanitaire et alimentaire non optimal il faut ensemencer.

9. Gestion des maladies néonatales

Le vétérinaire a listé les principales maladies néonatales en précisant à chaque fois les sources de l’infection pour les brebis, la prévention avec les symptômes, les conséquences et la transmission de ces maladies (toxoplasmose, chlamydiose, la fièvre Q, ecthyma, schmallenberg, la fièvre catarrhale ovine).

10. La gestion de la diarrhée des agneaux et des maladies néonatales

Le vétérinaire a listé les maladies néonatales (colibacilles, cryptosporidies, salmonelle et coccidiose) en proposant pour chaque maladie des stratégies de traitements : moment d’apparition, mode de contamination, les symptômes, le traitement à avoir et la prévention.

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