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Les OVINPIADES, signe d’une filière dynamique

Mercredi 18 Janvier 2023, le lycée Agricole La Roque à Rodez accueillait la finale régionale des 18éme Ovinpiades. 65 jeunes, issus d’une douzaine de lycées agricoles d’Occitanie, se sont affrontés sur des épreuves à la fois pratiques et théoriques dans une ambiance conviviale. UNICOR, partenaire de l’évènement, est allé à la rencontre de Laurent Cavaignac, président des Ovinpiades.

« Les Ovinpiades s’inscrivent dans le cadre d’un programme national commun à toute la filière Interbev pour relancer la production et trouver des éleveurs. Le but est de faire découvrir la filière ovine et ses avantages à des jeunes qui ne sont pas forcément issus de cette filière puis, pourquoi pas, de susciter des vocations. Ce n’est pas du tout un concours spécialisé, c’est vraiment un concours de découverte du métier. Il est ouvert à tous les jeunes en formation agricole. Notre but, c’est de les encourager et de les diriger vers la filière ovine. D’années en années, on s’aperçoit qu’il y a de plus en plus de jeunes qui sont intéressés pour y participer. C’est très encourageant pour nous. Il y a vraiment une concurrence saine entre les lycées, l’ambiance est super conviviale. 

Les Ovinpiades regroupent cinq épreuves différentes :

  • L’évaluation de l’état corporel et de l’état de santé,
  • Le parage d’onglons,
  • Le tri avec les boucles,
  • Le tri des agneaux avec les cages de pesées
  • La génétique qui est une épreuve écrite.

A l’issu de cette finale, 6 jeunes seront sélectionnés pour aller représenter la région au salon de l’agriculture à Paris. Aller à Paris, c’est forcément une motivation pour eux. »

Et, visiblement, cela fonctionne. Arthur, 16 ans, est en première Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant au lycée Auzeville de Toulouse. Lui aussi a décidé de participer pour s’amuser et pour découvrir cette filière qu’il ne connait pas du tout : « Je suis dans une filière qui n’a rien à voir avec les brebis, donc je me suis dit que c’était l’occasion d’apprendre quelque chose de nouveau. L’objectif c’est de m’amuser et de passer un bon moment. » Même constat pour Léna, en première Conduite et Gestion de l’Entreprise Agricole à Castelnaudary : « Je me suis dit que c’était l’occasion de découvrir un peu ce milieu que je ne connais pas du tout. Il y a une bonne ambiance entre tout le monde donc c’est super. »

 

Jean Pierre Forgue, vice-président d’Inn Ovin, évoque la mauvaise réputation dont a pâti la filière dans les années 80-90 où le cours des agneaux français était aligné au cours des agneaux internationaux. « A l’époque, on était moins sensibilisé aux ovins. Notamment du fait que la production française a chuté à la fin des années 80. Il a fallu relancer la production, segmenter les marchés, trouver de nouveaux éleveurs, et les Ovinpiades s’inscrivent dans ce cadre. En France, sur deux agneaux consommés, à peine un est produit dans le pays. Donc il y a de la place à prendre ! Surtout qu’aujourd’hui, le métier a bien changé. L’image du berger pouilleux, c’est terminé. D’autant qu’on est une des filières les plus féminisée ! C’est important de réussir à attirer les jeunes. »

Dans le cadre de ce partenariat, UNICOR a fourni gracieusement les 75 brebis pour la manipulation ainsi que le matériel de contention nécessaire aux épreuves (cornadis, cages de retournement et couloirs de contention).

Félicitations à tous les jeunes participants qui ont contribués à mettre en avant la filière ovine.

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