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Portrait #17-1

Pauline ROUQUET, éleveuse de chèvres au sein du GAEC de BERTRAND à RODELLE (12)

 Bonjour, pouvez-vous nous parler de vous en quelques mots ?

Bonjour. J’ai obtenu un bac techno à LA ROQUE ainsi qu’un BTS ACSE à FONLABOUR. Ensuite, j’ai passé un certificat de spécialisation en chèvre dans l’Indre. Par la suite, j’ai travaillé au contrôle laitier caprin de l’Aveyron pendant 3 ans. Le 1er janvier 2015, je me suis installée en GAEC avec mon père, qui élevait des vaches laitières ainsi que des bovins viande. Lors de mon installation, j’ai créé l’atelier caprin qui n’existait pas encore.

Pourquoi avoir choisi d’élever des chèvres ?

J’ai toujours aimé les chèvres, ce sont des animaux curieux, qui sont de petit gabarit et le contact avec cet animal me plait beaucoup.
Si je m’installais en bovin, il faudrait agrandir le troupeau et refaire le bâtiment. J’ai donc préféré travailler sur ce projet caprin. J’ai mis 1 an et demi à monter ce projet, avec l’aide des JA.

Emilie GUERBER, technico-commerciale UNICOR et Pauline ROUQUET

Pouvez-vous nous décrire votre exploitation ?

Mon père a pris la retraite en 2018, et mon frère s’est installé dans le GAEC. Nous avons donc décidé d’arrêter l’élevage des bovins lait et d’augmenter le troupeau bovin viande. Nous avons 200 chèvres et 45 limousines mères.
Aujourd’hui, je m’occupe de l’élevage des chèvres, tandis que mon frère s’occupe du troupeau bovin et des cultures. Nous avons 50 hectares de culture et 60 hectares de prairie naturelle.
Nos chèvres produisent entre 900 et 950 litres par an chacune, en lait non OGM. Chaque chèvre met bas une fois par an. Nous avons choisi de désaisonner les mises bas, pour qu’elles aient toutes lieu en Septembre. Pour ce faire, nous utilisons un programme lumineux, qui permet d’éclairer le bâtiment et de simuler les jours longs et les jours courts. Pour aider dans cette simulation, les chèvres ont des implants de mélatonine. Et enfin, nous faisons un effet bouc pour stimuler les chaleurs.
Nous gardons entre 60 et 70 chevrettes de renouvellement, les autres sont vendues à d’autres élevages. Les mâles, quant à eux, partent à l’engraissement.

Pourquoi avez-vous décidé de devenir agricultrice ?

Depuis toute petite, j’aime l’élevage, la ferme. J’ai grandi dans cet environnement et c’est pourquoi j’ai suivi des formations scolaires dans ce domaine. C’était une évidence. J’ai toujours aimé le contact avec la nature, travailler à l’extérieur et être avec les animaux.

Quelles sont les qualités nécessaires pour élever des chèvres ?

Je pense qu’il faut aimer le contact avec les animaux, être autonome et arriver à gérer son travail. Il faut aussi apprécier travailler à l’extérieur. L’élevage caprin demande des connaissances techniques pour pouvoir gérer le troupeau : ration, traite, mise bas, il faut être polyvalent.

Quelles sont vos relations avec Unicor ?

Je travaille avec le Point-Vert de Bozouls et en étroite collaboration avec Emilie GUERBER, ma technico-commerciale. Elle me conseille et m’accompagne pour l’alimentation des chèvres, et pour le suivi des cultures. J’apprécie sa disponibilité, ses compétences, les conseils qu’elle nous apporte, son expertise sur les rations et sur le suivi des chèvres. C’est un avantage de travailler avec quelqu’un qui est expert caprin.
Nous avons installé un séchage en grange DELAVAL avec MANHAVAL-FABRE, ainsi que la salle de traite et la griffe. Le séchage en grange, installé depuis 4 ans, nous permet d’être autonome, d’éviter l’enrubannage et de rentrer du foin tôt. Nous sommes partis sur une ration sèche, uniquement en foin, sans enrubannage, sans ensilage. Le foin est de meilleur qualité.

Avez-vous des projets pour l’avenir ?

Nous voulons améliorer les bâtiments, les conditions de travail. Nous avons l’objectif de devenir complètement autonome.

 

Nous remercions Pauline de nous avoir reçu, et nous lui souhaitons une très bonne continuation !

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