Actualité

Portrait #33

M. et Mme VIGROUX, éleveurs ovin lait

Bonjour M. et Mme VIGROUX, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? 

M Vigroux : Bonjour, je suis éleveur de brebis Lacaune depuis que j’ai repris la ferme familiale en 1997. Quand j’ai succédé à mon père nous livrions le lait pour l’AOP Roquefort. Désormais cela fait 7 ans que nous livrons notre lait au Petit Basque.

Mme Vigroux  : Bonjour, je suis éleveuse de brebis Lacaune sur la commune de La Selve. Je me suis associée à mon compagnon en 2007.

 

Quel est votre parcours ? 

Elle : J’ai fait un BTS ACSE (Analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole) au Lycée Agricole Fontlabour à Albi. Ensuite j’ai fait la formation Certificat de spécialisation en ovin au CFA de La Cazotte à Saint Affrique pour avoir des connaissance plus précises sur le système de l’AOP Roquefort. J’envisageais de reprendre la ferme de mes parents mais j’ai rencontré mon compagnon et j’ai donc décidé de m’associer avec lui.

Lui : J’ai fait un Brevet Agricole à la MFR de Naucelle puis un BPREA (brevet professionnel responsable d’exploitation agricole) au Lycée agricole de La Cazotte à Saint Affrique avant de succéder à mon père sur l’exploitation.

 

Pouvez-vous nous parler de votre exploitation ? 

Nous avons 52 hectares pour 420 brebis à la traite et 160 agnelles de renouvellement. Nous livrons notre lait au Petit Basque avec une période de traite qui s’étend du 1er septembre au 15 mai. En moyenne nos brebis produisent 400L de lait chacune.

Pourquoi avoir choisi d’élever des brebis ?

M Vigroux  : On élève des brebis tout simplement parce que mon père élevait déjà des brebis quand je me suis installé. J’ai grandi dans ce milieu et nous avons décidé, avec ma compagne, de continuer ce type d’élevage car il nous plait.

 

Selon vous quelles sont les qualités nécessaires pour être agriculteur ? 

Mme Vigroux   : Pour être agriculteur il faut d’abord être persévérant car quand on rencontre une difficulté il faut y faire face jusqu’à trouver le problème et le résoudre. Il faut ensuite être patient car notre travail dépend de facteurs externes incontrôlables comme la météo et parfois nous rencontrons des obstacles qui se franchissent lentement. Enfin, pour faire ce métier il faut savoir se remettre en cause car certaines embuches viennent de notre manière de travailler et il est difficile de faire exactement pareil d’une année sur l’autre car chaque campagne est différente. C’est aussi important de savoir rebondir et réagir face aux situations inhabituelles rencontrées.

Aujourd’hui comment est réparti votre travail ?

Pour certaines taches comme la mise bas ou la traite, nous travaillons ensemble. Nous nous sommes bien trouvé, nous travaillons en complémentarité, mais dans la main. Nous avons aussi chacun des taches « attitrées ».

M Vigroux  : Je m’occupe par exemple de l’alimentation des brebis et des travaux des champs, bien que pour cette dernière tache ma compagne m’aide de temps en temps.

Mme Vigroux   : On délègue aussi certains travaux de culture à des entreprises spécialisées en travaux agricoles comme les labours ou le passage de l’épareuse. Quant à moi, je gère les aspects de gestion et d’administratif.

 

Quelles sont vos relations avec UNICOR ? 

Nous travaillons avec UNICOR dans plusieurs domaines : nous faisons partie du groupement des producteurs OVIN, du service approvisionnement d’UNIOR, nous sommes clients VALTRA et FENDT pour Cadauma. En effet, cela fait 50 ans que nous vendons nos agneaux à UNICOR et nous en sommes contents. Nous sommes aussi très satisfaits de certains produits comme le Bioprotect ou le Thermo Plus, pour la lutte contre le stress thermique qui a donné de très bon résultats. Enfin, nous sommes surtout ravis des conseils et de l’accompagnement de notre technico-commercial Richard Cuoc qui suit notre exploitation depuis plus de 30 ans.

Avez-vous des projets pour l’avenir ?

Au vu du contexte actuel, nous allons essayer de maintenir notre exploitation au mieux pour pouvoir la transmettre dans les meilleures conditions à nos enfants qui souhaitent reprendre la ferme. 

Nous remercions chaleureusement M. et Mme VIGROUX pour leur accueil et le temps accordé, et nous leur souhaitons une très belle continuation !

Suivez-nous