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Portrait #36

Lionel Bonneviale, éleveur d’Agneaux fermier des Pays d’Oc

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Lionel Bonneviale, j’ai 51 ans et cela va faire presque 30 ans que je suis installé en ovins laits et viandes. Je suis en GAEC avec mon épouse.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?

D’abord j’ai fait un BEP au lycée agricole de Rignac sur deux ans, ensuite j’ai passé un BTA (Brevet de Technicien Agricole) à La Roque puis je me suis directement mis à travailler sur l’exploitation familiale. Depuis le début c’était une véritable vocation avec mon grand-père, mon père qui étaient tous deux des agriculteurs passionnés.

Pouvez-vous nous parler de votre exploitation en quelques chiffres ?

J’ai 86 hectares de SAU :

  • 16 à 17 hectares cultivées en céréales,
  • 22 hectares de prairies permanentes,
  • et le reste en surfaces fourragères multi-espèces.

 Nous avons 280 brebis laitières en AOC Roquefort et 300 brebis viandes sous le label « Agneau Fermier des Pays d’Oc ».

Pourquoi avoir choisi d’élever des agneaux ?

Quand je me suis installé mes parents avaient 35 hectares et uniquement des brebis laitières. Faire plus de lait à l’époque était impossible car les quotas étaient bloqués, il n’y avait pas du tout les mêmes perspectives d’évolution qu’actuellement.

Ainsi, nous avons décidé de compléter l’activité avec des brebis viandes, car ce sont des productions vraiment complémentaires, et il y avait un réel besoin d’éleveurs car c’est une production où il manque du monde. Avoir les deux c’est un avantage aussi, au moment des récoltes tout ce qui est bon part aux laitières et le reste aux viandes.

D’après vous, quelles sont les qualités requises pour être agriculteur ?

Oula…Ne pas avoir peur de beaucoup travailler ! Il faut aimer le métier, pour moi c’est une passion !

Pouvez vous nous décrier une journée type dans votre exploitation ?

Le matin je me lève vers 6 heures pour la traite et les soins aux laitières, à 8 heures nous avons terminé et là nous prenons le petit déjeuner. Ensuite, nous montons aux brebis viandes pour une demi-heure de travail matin et soir. Puis, il y a le travail dans les champs, selon les saisons nous faisons du bois, des clôtures etc. Le soir, nous rattaquons vers 17 heures aux viandes et après on va aux laitières, on trait et on les soignent. Puis à 19 heures en principe c’est fini donc à la soupe ! Ce sont des habitudes à prendre, parfois j’y retourne le soir après le diner, l’été.

Quelles sont vos relations avec UNICOR  ?

UNICOR c’est, pour nous, tout le commerce et la vente des agneaux, que ce soit les gros et les petits. Nous nous rendons souvent au magasin. Puis il y a David, Julien, mes techniciens et commerciaux. Ce n’est pas UNICOR, ce sont les copains ! 

Avez vous des projets pour l’avenir ?

Pour l’avenir, nous ne sommes pas prêts d’être à la retraite… 

Mon fils étudie dans les énergies renouvelables et ma fille est en école d’infirmière donc pour l’instant la transmission à mes enfants n’est pas d’actualité.

Nous remercions Laurent pour son accueil chaleureux.

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