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Portrait #37

Laurent Cavaignac, éleveur ovins à Roussenac

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Bonjour, je suis Laurent Cavaignac, j’ai 54 ans et je suis installé en ovins viande à Roussenac depuis 2005. J’ai repris l’exploitation de mes parents en 2001 qui produisaient du lait de vaches. Suite à mon installation, ayant travaillé dans la viande ovine et n’ayant pas trop d’affinité avec les vaches laitières, j’ai choisi de changer de production.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?

J’ai fait un BTA au Lycée au lycée La Roque à Rodez puis BTS Tradicopa (Transformation Distribution Commercialisation des produits Agricoles et Alimentaires) à l’école La Raque à Castelnaudary.

Pouvez-vous nous parler de votre exploitation en quelques chiffres ?

J’ai environ 60 hectares de SAU dont 10 hectares de prairie naturelle, 18 hectares de céréales et le reste en prairies temporaires essentiellement composées d’un mélange de luzerne et de graminées. Ensuite, c’est un cheptel de 320 brebis d’effectif moyen pour 824 agneaux nés, système 3 en 2 strict et productivité de 2.25. 

 Comment s’organise votre travail ?

A 6h30 le matin je suis à la bergerie, à faire les soins aux brebis, ensuite je fais des travaux à l’extérieur, dans les champs, en fonction de la saison. Il y a 3 périodes de mise bas dans l’année : Mars, à partir du 20 Juillet et à partir du 20 Novembre où lors de ces périodes, je suis quasiment à la bergerie à temps complet avec l’agnelage. Sachant qu’il y a deux inséminations artificielles par an donc sur l’agnelage de juillet et de novembre. L’agnelage de Mars est issu d’une monte naturelle faite au mois d’octobre.

En tant que président de l’association Inn’ovin Occitanie, est ce facile de gérer votre emploi du temps ?

Oui cela se gère plus ou moins bien. Il y a parfois des moments où l’organisation est plus compliquée comme lors des temps forts de l’agnelage. Mais, je m’adapte, il faut être organisé et anticiper le travail pour être disponible. On travaille avec du vivant et des aléas météo donc on s’adapte !

Selon vous, quelles sont les qualités essentielles d’un agriculteur ?

Savoir répondre au plus juste et au plus vite, face à un problème. Il faut pouvoir être en mesure de trouver des solutions sur l’instant. Par exemple, si une bête est malade, il faut savoir agir rapidement.

Quels sont les avantages à travailler avec UNICOR ?

Il y a un très bon suivi technique avec les techniciens et les équipes de l’OP OVINE. C’est une coopérative, à mon avis, très proche de ses adhérents qui fait le nécessaire pour commercialiser au mieux nos productions notamment en ovin via le label rouge. On sait qu’il y a des personnes qui font un travail de fond pour trouver des débouchés et revaloriser au plus juste le prix des agneaux.

Avez vous des projets pour l’avenir ?

La retraite ! Je serais intéressé pour trouver un apprenti. Ma fille voudrait peut-être revenir mais ce qui l’intéresse c’est surtout la terre et non l’élevage. Donc j’aimerais trouver un apprenti, voir si on s’entend bien et lui céder le bâtiment et les bêtes pour continuer le travail que j’ai commencé. Mais ce n’est pas évidement de trouver des jeunes et ce n’est pas propre à l’élevage ovin, c’est une problématique forte dans toutes les filières.

Nous remercions Laurent pour son accueil chaleureux.

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