Actualité

UNICOR s’engage #2

Conditions de travail et emploi, qu’en est-il chez UNICOR ?

Avec 15 filiales différentes, 987 collaborateurs physiquement présents dans le groupe et plus de 1050 bulletins de salaire distribués chaque mois, UNICOR est un des principaux employeurs du département de l’Aveyron. Matthieu JOULIA, Directeur des Ressources Humaines, nous explique comment UNICOR s’engage pour les conditions de travail de ses collaborateurs.

Pouvez-vous nous présentez brièvement le service des Ressources Humaines d’UNICOR ?

 Aujourd’hui, l’équipe des Ressources Humaines (RH) du groupe est composée de 8 collaborateurs qui travaillent à la fois sur l’aspect administration du personnel et paye mais aussi sur les aspects recrutement et formation. Tout le service RH est concentré au siège d’UNICOR à Rodez et s’occupe de l’ensemble du groupe et de ses filiales.

Nous avons 7 conventions collectives différentes, ce qui au quotidien n’est pas neutre puisque nous devons nous adapter à chaque fois à l’interlocuteur qui nous sollicite et à la filiale à laquelle il appartient. Ainsi, les réponses diffèrent selon la convention collective dont il dépend. C’est à la fois très intéressant, très enrichissant, mais aussi très prenant pour l’équipe.

 

 Quels sont vos axes de travail ?

 Nous sortons d’un épisode sanitaire compliqué et la direction a souhaité analyser, réfléchir, aux conditions de travail de ses collaborateurs et à leur amélioration tout en les corrélant aux performances du groupe. Pour cela, le service RH s’appuie sur différents enjeux.

  • Le premier est l’égalité professionnelle, qui englobe aussi bien l’égalité des salaires que l’égalité face à l’accès à l’emploi. Aujourd’hui, nous avons une réelle réflexion avec les partenaires sociaux sur la question du handicap. Avant tout, nous avons une obligation réglementaire d’emploi des travailleurs handicapés qui correspond à 6% des effectifs du groupe. Nous devons veiller à mettre en place des plans d’actions visant à l’insertion professionnelle et au maintien de l’emploi des travailleurs handicapés. Nous devons former les managers aux discriminations à l’embauche, collaborer avec des associations d’aide à l’embauche et sensibiliser le personnel à la diversité en entreprise.

Il est surtout très important de libérer la parole de ceux qui sont en situation de handicap. Dans une démarche volontaire, ils peuvent déclarer tout type d’handicap ou de vulnérabilité, auprès du service RH. Lorsque nous sommes mis au courant, nous faisons au mieux pour adapter le poste de la personne et faire en sorte que ses conditions de travail soient améliorées. Nous travaillons avec le service prévention de la MSA, en lien direct avec la médecine du travail, qui peut aller jusqu’à allouer des financements pour aménager et adapter les postes de travail des personnes en situation de handicap.

  • D’autres enjeux majeurs sur lequel nous travaillons sont la fidélisation, la conservation durable des compétences et la transmission des savoirs. Aujourd’hui, la moyenne d’âge de nos salariés est de 41,2 ans, ce qui est plutôt jeune. Malgré tout, au regard du nombre de départ à la retraite dans les cinq ans à venir, nous devons anticiper ce départ des compétences et les faire perdurer dans nos équipes.

Une génération qui s’en va, c’est aussi une nouvelle génération qui arrive. Il nous faut anticiper, prévoir des binômes de transmission des compétences, aménager l’organisation du temps de travail des salariés en fin de carrière, par le biais notamment de retraite progressive, et faire en sorte de maintenir les personnes avec une fidélité et une loyauté à la coopérative. N’oublions pas que si le groupe se porte bien, c’est avant tout grâce au dévouement de chacun.  

Qu’en-est-il de la santé au travail ?

La santé au travail est le dernier grand axe sur lequel nous nous appuyons. Comme je l’évoquais, nous sortons d’un épisode Covid qui a marqué nos collaborateurs à plusieurs niveaux.

Emotionnellement d’abord, puisque c’est une période qui a été difficile pour tout le monde et où une certaine insécurité au travail a pu se déclencher. Socialement ensuite puisque le contact client a été parfois difficile, avec des gestes barrières pas toujours respectés et des absences parfois importantes qu’il a fallu compenser.

C’est la première fois que les risques psycho sociaux ont dépassé les troubles musculo squelettiques (TMS) dans les causes d’arrêts de travail. En 2022, les risques psycho sociaux ont été la première cause d’arrêt de travail.

PRIME AMBASSADEUR : EN QUOI CONSISTE T ELLE ?

UNICOR est sans cesse à la recherche de nouveaux profils. La prime ambassadeur est une prime qui est versée à un collaborateur ou à un adhérent qui amène un profil à l’entreprise. Une fois que la personne est titularisée et que sa période d’essai est terminée, une prime de 400 euros est reversée à l’adhérent (via son compte courant) ou au collaborateur (via sa fiche de paie) qui aura présenté cette personne à l’entreprise.

C’est un système qui fonctionne plutôt bien, depuis sa mise en place en Octobre 2022, puisque nous avons actuellement plus de 15 candidats en période d’essai. Une première prime ambassadeur a déjà été versée à un collaborateur du pôle viande au mois de Janvier.

Pour exemple, nous avons mis en place des solutions contre le harcèlement, qu’il soit moral, sexuel ou sexiste. Des « référents harcèlement » sont identifiés dans chacune des filiales. A noter qu’un questionnaire va prochainement être envoyé aux collaborateurs pour leur demander d’évaluer les différents risques de troubles psycho-sociaux.

En parallèle, une formation contre le harcèlement et les discriminations sera proposée aux managers.

Le groupe UNICOR est avant tout une grande famille, n’hésitez pas à consulter régulièrement nos offres d’emploi.

Suivez-nous