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Innovation céréalière #1

Votre coopérative Unicor s’est rendue à la biennale de l’innovation céréalière organisée par Arvalis. Au programme, des présentations autour du changement climatique, de la protection des cultures, de la fertilisation, des débouchés et bien d’autres sujets.

On revient pour vous sur ces deux jours de présentation des travaux de la recherche.

Les impacts du changement climatique

Ce mois-ci on vous raconte ce qui s’est dit à propos du changement climatique :

Il est prévu des cumuls de pluie en hausse au nord de la Loire et en baisse au sud, une augmentation de la teneur en CO2 de l’atmosphère, et une augmentation des températures moyennes. De nombreuses études annoncent une perte de rendement pour les cultures de l’ordre de -2% tous les 10 ans. Or, nous savons que l’augmentation de CO2 dans l’air permet de stimuler le processus de la photosynthèse, et que le progrès technique doit permettre une amélioration des rendements.

Aujourd’hui, les progrès génétiques permettent de compenser la dégradation des conditions environnementales en dehors des années extrêmes où la génétique reste impuissante.

L’augmentation de l’activité photosynthétique entraînerait pourtant une augmentation de la production de biomasse et dans le même temps une augmentation des besoins en eau. Cela signifie que les rendements pourraient être améliorés sous l’effet combiné de l’augmentation des taux de CO2 et des progrès techniques, et ce à condition que le changement climatique ne favorise pas le développement des bio agresseurs qui peuvent entraîner d’importantes pertes à la récolte.

Quel que soit le scénario qui se réalisera, la sélection génétique des plantes s’oriente d’ores et déjà vers plus de robustesse plutôt que vers la recherche constante de performances (rendements). Ainsi la sélection devrait à termes privilégier des variétés avec des potentiels de rendements moins élevés mais affichant une meilleure régularité pluriannuelle de manière à résister aux aléas. De nombreux travaux de recherches sont en cours sur ces questions, notamment pour parvenir à identifier les parties du génome responsables de la tolérance et de l’adaptation aux stress abiotiques, ou pour développer des outils facilitant l’identification et la sélection de variétés adaptées.

Par exemple…

Un travail de thèse qui est parti du constat que les températures allaient augmenter sur la période de remplissage du grain pour la culture de blé et risquent de pénaliser fortement cette composante de rendement. L’étude porte donc sur la réponse des grains de blé aux stress hydriques. Il est déjà ressorti que chaque grain de blé réagi différemment à ces stress.

Le mois prochain, nous vous en dirons plus sur la protection intégrée des cultures et sur les travaux de recherches qui visent à réduire l’utilisation des phytos.

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