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Portrait #40

Loïc Christophe, éleveur de canards près de Galgan.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis Loïc Christophe, éleveur de prêt à gaver sur la commune de Galgan, près de Montbazens. J’ai un élevage de 10 000 canards prêt à gaver ainsi qu’un atelier d’engraissement d’environ 60 génisses grasses par an. J’ai 70 hectares de SAU.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?

Je me suis installé en 1998. J’ai commencé avec de l’engraissement de taurillons et des vaches laitières.

Puis en 2002, j’ai arrêté l’engraissement de taurillons et j’ai transformé le bâtiment des taurillons pour le dédier exclusivement aux vaches laitières. Donc j’avais un quota de 160 000 litres.

Enfin, en 2015, je me suis demandé si je souhaitais continuer à investir dans le lait, car cela signifiait adapter mes bâtiments pour augmenter ma capacité et donc ma production. De ce fait, j’ai choisi de me tourner vers une autre production. J’ai rencontré des techniciens commerciaux d’UNICOR et de la Quercynoise qui m’ont proposé de créer un bâtiment pour les canards prêts à gaver. J’ai donc arrêté la production de vaches laitières pour me consacrer aux canards.
Pour compléter cette activité, j’ai choisi l’engraissement de génisses qui me permettait de valoriser mes prairies naturelles que je ne pouvais pas mettre en culture et pour celles qui étaient déjà en cultures, je les exploitent en céréales pour mes génisses ou pour les vendre. Je produit également du maïs grain pour les canards.

Comment s’organise votre travail ?

Par rapport aux canards, je fais un paillage le matin et je surveille que tout aille bien. Le soir, l’alimentation des canards se fait par des chaînes, elle est donc automatisée, ça revient uniquement à de la surveillance. En terme de charge de travail, il faut compter 2 heures en moyenne par jour. J’ai une certaine liberté dans mes horaires contrairement à une production de vaches laitières, mais je préfère travailler le matin. Pour les canards, il y a également des périodes particulières par exemple lorsque les canetons arrivent à la première semaine, cela demande des visites régulières, soit environ toutes les 3 heures pour les rendre actifs et contrôler leur hydratation, leur alimentation et la température du chauffage. Les canards sortent à partir de 4 semaines environ.

Je m’occupe également des génisses le matin et le soir.

Avez vous des projets pour l’avenir ?

Mon projet futur serait de faire des ombrières photovoltaïques dans le parc des canards. Cela permettrait aux canards de rester davantage dehors est donc de favoriser le bien-être animal et de faire des économies en paille.

Selon vous, quelles sont les qualités essentielles d’un agriculteur ?

En premier, je dirais qu’il doit être un bon gestionnaire, c’est très important. Puis il faut être régulier dans son travail et se tenir constamment au courant des évolutions de son marché.

Quels sont les avantages à travailler avec UNICOR ?

Le prêt à gaver c’est une certaine sécurité car le prix d’achat du canard est indexé sur le coût de l’aliment à la revente c’est-à-dire que si l’aliment augmente fortement le canard doit suivre automatiquement.

Le revenu est donc très régulier et cela m’apporte une sécurité de revenu.

Les techniciens commerciaux m’apportent aussi de nombreux conseils sur les aliments, la santé des animaux par rapport au plumage par exemple. Le suivi des techniciens est bien encadré.

Nous remercions Loïc Christophe pour son accueil convivial et sa participation.

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