Frédéric PUECH, éleveur ovin lait à Calmels-et-le-Viala (12)

A cause de la crise du COVID-19, nous n’avons pas pu nous rendre sur les exploitations pour rencontrer nos adhérents. En cette occasion, nous avons décidé de réaliser des portraits croisés : adhérent coopérateur, technico-commercial et référent agricole en magasin.

Frédéric est un éleveur de 43 ans, et ayant repris l’exploitation familiale en 1999 dans le sud Aveyron.

Bonjour Frédéric, pouvez-vous nous parler de vous ?

Bonjour. Je m’appelle Frédéric, j’ai 43 ans et j’ai repris l’exploitation familiale en 1999.  J’ai passé un CAPA Mécanique, un BEPA (Brevet d’Etudes Professionnelles Agricoles) et un BT (Brevet de Technicien) Agricole au lycée La Cazotte de St AFFRIQUE.

Pourquoi avoir choisi de devenir agriculteur et en quoi consiste votre travail?

Pour moi, c’était une évidence. Mon père était exploitation agricole ovin lait pour Roquefort, et je ne me voyais pas faire autre chose que de reprendre son exploitation. J’aime les animaux et être son propre patron est un luxe.

Nous produisons du lait pour Roquefort Société, et cela a toujours été le cas. De plus, nous sommes sélectionneurs, producteurs d’agneaux et d’agnelles destinés à la vente avec Ovitest (Partenaire d’UNICOR).

Niveau chiffres, combien d’hectares, d’animaux et de salariés avez-vous ?

Nous avons une exploitation de 75-80 hectares SAU (Surface Agricole Utile).

Concernant les animaux, nous avons 300 brebis à la traite et entre 100 et 120 agnelles.

L’exploitation est sous forme de GAEC, je suis associé avec ma femme. Nous nous occupons de la totalité de l’exploitation à 2. Toutefois, nous prenons de l’aide en période d’agnelage qui, cette année, sera pour le 15 Septembre.

Quels sont vos liens avec la coopérative ?

Mon père était adhérent de la coopérative et avait des liens forts. Liens qui sont toujours présents aujourd’hui, notamment avec Jacques CADENET, le technicien-commercial de mon secteur. Nous sommes très satisfait de lui, c’est un technicien qualifié, disponible et nous pouvons compter sur lui.

De plus, le magasin de St Affrique est à proximité, facilite les transactions et nous avons de très bons rapports avec le personnel qui propose un service et un relationnel très satisfaisant.

Nous prenons tous ce qui est engrais et alimentation à la coopérative. De plus, nous travaillons avec d’autres filiales, comme CADAUMA et SOLEVIAL, et nous avons contacté MANHAVAL FABRE, car nous envisageons de faire du séchage en grange.

Quelles conséquences a eu le COVID-19 pour votre exploitation ?

Heureusement, nous n’avons ressenti quasiment aucun impact de cette épidémie. Les commandes de lait pour Roquefort ont certes diminué dans la première quinzaine du confinement, mais tout est vite redevenu à la normale. Nous avons dû anticiper les commandes et adapter notre comportement relationnel (gestes barrières), mais la prise en charge pendant cette période est restée identique.

Jacques passe environ 2 fois par mois sur l’exploitation. Pendant cette période compliquée, Jacques s’est rendu seul sur les parcelles ou nous avons respecté les gestes barrières si je l’accompagnais. Ces distances n’ont pas compliqué les échanges entre nous

Pour finir, comment voyez-vous votre avenir ?

Nous avons pour projet la mise en place un séchage en grange, et idéalement, nous voudrions agrandir la bergerie. Mais ces projets sont encore au stade de la réflexion.

Nous remercions Frédéric d’avoir pris le temps de répondre à nos questions malgré la distance, et nous lui souhaitons une bonne continuation dans ses projets.